Le Petit Kiosque - Photos / Images

LA PHOTO DE L’ETE

 

« Jouer de la trompette comme Louis Armstrong »

par Dominique Mauresmo

 

Cet enfant avait fait ce choix !

Comment son ombre s’est-elle réalisée ?

Le matériel est simple : un drap fixé verticalement sur une corde tendue qu'on appellera "écran", une source lumineuse, spot, lampe de bureau, pour projeter l'ombre des acteurs sur le drap... et c'est parti !

 

Le corps se met en jeu derrière le drap avec des accessoires en carton.

Il faut que le drap soit bien tendu pour éviter les déformations des silhouettes.

Il faut aussi un espace entre la source lumineuse et l’acteur pour qu'il puisse circuler derrière le drap.

Plus on est près de l'écran et plus l'ombre est nette et petite. Plus on se rapproche de la source lumineuse, plus l'ombre grandit mais perd de sa netteté.

 


Et voilà notre petit musicien en place !

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DU MOIS DE JUIN

Ombres et Lumières par Aurélia

 

La maîtrise de la lumière et des ombres constitue l’une des avancées majeures de la peinture de la renaissance. L’utilisation du chiaroscuro (clair-obscur) est particulièrement remarquable dans l’œuvre de Leonardo da Vinci, mais aussi de Le Caravage, Rembrandt, Vermeer ou Georges de La Tour.

Les visages des personnages sont éclairés par une lumière douce, créant des reflets subtils sur leurs peaux et leurs vêtements. Les ombres profondes se forment derrière les personnages, accentuant leur volume et leur présence dans l’espace. La lumière semble provenir d’une source extérieure, souvent latérale, mettant en valeur objets et personnages. Le jeu subtil entre lumière et ombre renforce la sensation d’intimité.

 

En photographie, le jeu entre ombres et lumières est tout aussi captivant. Les photographes contemporains sont souvent des maîtres dans l’utilisation des ombres et des lumières. La lumière et les ombres créent parfois une atmosphère mystérieuse et mettent en valeur les personnages.

 

Les ombres ne sont pas simplement l’absence de lumière, mais plutôt un élément essentiel pour créer de la profondeur, de la dimension, de la texture et de l’émotion dans une image. Les photographes jouent avec ces contrastes pour susciter l’intérêt du spectateur et raconter des histoires visuelles uniques.

LA PHOTO DU MOIS DE JUIN

 

Paroles d’Ines par Jeanne Baudu

 

Cette photo a été prise au Parc des Reptiles à Bali en Indonésie en Novembre 2023.

Ces 2 petits filles, Ines 7 ans et demi et Gigi 10 ans ont donné leur accord au « zoo Kipper » soit le gardien du zoo : Ines portera un iguane très lourd 5 kg et Gigi un serpent python jaune, le plus long du monde (4.5m pour le mâle et 6 m pour la femelle).

Le gardien a mis le serpent autour du cou de Gigi. Le serpent était froid.
Ines a croisé ses bras pour accueillir le gros iguane.

La photo a été prise ensuite.

Ce sont des animaux sympathiques. Le serpent ne piquait pas et l’iguane était tranquille.

 

Cette expérience est à renouveler. Gigi et Ines aimeraient les revoir à Bali car à Singapour on ne peut pas toucher les reptiles dans les zoos.

 

 

LA PHOTO INSOLITE DU MOIS DE MAI 

 

Bulle par Joelle Jacq

 

De passage à STRASBOURG le 18 avril dernier, j’ai pu admirer la finesse de l’architecture de la cathédrale Notre Dame à travers le prisme d’une bulle de savon.

En effet, à l’ instant où je passais, un « fabriquant de bulles » (à l’aide de deux bâtons reliés par une ficelle et un peu d’eau savonneuse) en créa une si imposante que je la suivais du regard.

Au moment précis ou elle volait à la rencontre de l’ogive du mur latéral j’ai capté cette bulle insolite, gracieuse, légère et colorée.

Miracle ! ou mirage.. Elle a fait naître sous mes yeux un vitrail chamarré et éphémère en se superposant à l’arc d’une des baies vitrées.

J’ai pris cette photo insolite, (thème de l’atelier déclic ce mois ci), avec un Smartphone SAMSUNG.S8 4.25mm, ima/1.7, 1/800sc, ISO 50. Information sur la taille : 1258X1486 après cadrage. Poids 332, ko.

Photo prise à midi par temps gris.

 

 

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DU MOIS DE MAI

Le Floragryph par Aurélia

Le Floragryph nait de l’union incertaine entre une fleur et un griffon. Il constitue une fusion harmonieuse entre le végétal et l’animal.

Son corps est élancé et svelte, rappelant la tige d’une fleur. Sa peau est translucide, laissant entrevoir les veines vertes qui parcourent son être. Sa tête est celle d’un griffon, avec un bec effilé et des yeux lumineux. Ses oreilles sont en forme de pétales, vibrant au moindre souffle de vent.

Ses ailes sont constituées de pétales entrelacés, formant des motifs floraux. Elles lui permettent de planer gracieusement au-dessus des champs et des villes. Sa queue est longue et touffue, semblable à celle d’un paon. Chaque plume est une feuille dentelée. Ses pattes sont robustes, terminées par des griffes. Elles lui permettent de se percher sur les branches d’arbres en fleurs.

Le Floragryph a de nombreux pouvoirs extraordinaires. Il peut absorber la lumière du soleil à travers ses pétales, se nourrissant ainsi de son énergie. Son chant est mélodieux et apaisant. Il a le pouvoir de guérir les plantes malades et de faire éclore de nouvelles fleurs. Son souffle exhale des parfums renouvelés aux créatures florales. En se fondant dans son environnement, le Floragryph peut se dissimuler parmi les fleurs et échapper à ses prédateurs.

 

Le Floragryph est le gardien des jardins secrets, veillant sur la flore avec bienveillance. Sa présence apporte la prospérité et la beauté à tous ceux qui croisent son chemin. 

 

 

LA PHOTO DU MOIS D'AVRIL

Émerveillement par Martine Bastide 

J’ai pris cette photo au Parc Floral, le 10 mars 2024, à un moment de répit entre deux averses.

Mon regard a été attiré par une multitude de narcisses qui formaient un magnifique tapis immaculé annonçant le printemps.

Devant cette superbe étendue, une jeune fille était accroupie, immobile, appareil photo à la main, en pleine contemplation.

La splendeur de sa chevelure rousse répandue sur ses épaules et contrastant avec son manteau noir, jointe à la beauté du paysage, m’ont émerveillée.

Elle contemplait les fleurs, je contemplais le tableau qu’elle composait avec elles. Un début d’infini...

Comme le thème de notre atelier photo était ce mois-ci "ressenti émotionnel’, je décidai d’immortaliser ce moment éphémère d’harmonie entre l’humain et la nature.

D’autant plus qu’y retournant quelques jours plus tard, les narcisses avaient fané et, bien sûr, la jeune fille avait disparu... 

 

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