Le Petit Kiosque - Culture

 

ART DÉCORATIF DU MOIS À SAINT-MANDÉ

 

« Le monde végétal en architecture » par Martine Petit

 

Plante poussant dans les prairies, je ne suis pas très aimée.
Je fais pourtant le bonheur de certains animaux.
J’ai été réhabilitée par le mouvement Art Nouveau qui m’a utilisée comme motif de décoration dans les objets en pâte de verre, faïence et en architecture.

Je symbolise la longévité et la persévérance.

Au XVe siècle, je fais l’objet d’une devise et figure sur le blason d’une ville du Grand Est.

 

À Saint-Mandé, je suis représentée dans trois endroits :

       ·         En céramique colorée, non loin du boulevard de la Guyane,

       ·         En pierre, en haut d’une maison particulière non loin de l’église,

       ·         En cabochon, dans une petite rue, tout au bout de Saint-Mandé nord.

 

Qui suis-je et où dans notre ville ? 

 

 

Le monde végétal en architecture par Martine Petit : REPONSES

 

Plante poussant dans les prairies je ne suis pas très aimée.

Je fais pourtant le bonheur de certains animaux : CHEVRES, ANE

J’ai été réhabilitée par le mouvement Art Nouveau. Je symbolise la longévité et la persévérance :

LE CHARDON

Livre d’enfants : » le beau chardon d’Aliboron– Edition du Père Castor

 

A Saint-Mandé, je suis représentée dans trois endroits :

en céramique colorée non loin du boulevard de la Guyane : 23 rue Allard (photo)

en pierre en haut d’une maison particulière non loin de l’église : 8, rue de l’Abbé Pouchard (photo)

en cabochon dans une petite rue tout au bout de Saint-Mandé nord : 7 rue Plisson

 

Armoiries de Nancy

Importée sur le territoire par René d'Anjou au temps du duché de Lorraine, la plante surmontée d'une fleur violette devient un véritable symbole suite à la victoire de René II de Lorraine lors de la bataille de Nancy en 1477 face à Charles le Téméraire.

 

 

NON INULTUS PREMOR

 

que l'on peut traduire par « Qui s'y frotte, s'y pique »

LA PIÈCE DE THÉÂTRE DU MOIS

 

Dom (Don) Juan ou le Festin de Pierre par Catherine Blanchard

 

Hier j'étais au Théâtre Français … à l'Odéon, on y jouait Molière une valeur sûre …

Il nous parlait d'un odieux personnage un Dom Juan, un séducteur, un irréductible libertin, un anticlérical notoire, qui non content de s'en prendre à la religion, se permet de provoquer Dieu lui-même et ce jusque dans la tombe ...

 

Comme il s'agit d'un classique reconnu par l'Académie depuis plusieurs siècles et en bonne place au programme de l'Education Nationale, des adolescents remplissaient le théâtre, avec l'assentiment de leurs parents et de leurs professeurs … Heureusement ces jeunes n'écoutaient que d'une oreille distraite le beau texte Moliéresque où le parjure, l'infidélité et le crime allaient bon train. Je pense qu'ils n'ont pas tout saisi de l'énorme esprit de contestation de l'auteur et de son apologie de la Liberté la plus scandaleuse. A l'époque de MeToo, je me demande si les féministes n'auraient pas dû intervenir et mettre le feu aux rideaux. Eh bien non, tout s'est passé le mieux du monde, on a beaucoup applaudi après 2 heures trente de spectacle où Dom Juan a marché sur les femmes, sur son père et sur un mendiant qui refusait d'abjurer sa foi malgré l'or que le suppôt de Satan lui faisait miroiter ! Il faut dire que tous ces jeunes gens avaient hâte de rallumer leurs téléphones portables et de reprendre tranquillement le cours de leur adolescence…

 

 

Dom Juan de Molière, mise en scène de Macha Makeïeff au Théâtre Français de l’Odéon jusqu’au 19 mai.

L’ARTISTE DU MOIS

 

Brancusi par Catherine Blanchard

 

Il y a 120 ans un jeune artiste roumain traversait l'Europe à pied pour venir s'installer à Paris …c'était une autre époque …est-ce qu'on le laisserait entrer ? On espère, car il nous a apporté une autre manière de sculpter. Le centre Pompidou le met à l'honneur lui et "sa quête inlassable de beauté".

 

Vous découvrirez aussi son Atelier situé impasse Ronsin et reconstitué pour les visiteurs. Vous serez comme moi " sidéré par la blancheur et la clarté " de ses œuvres. Les photos de Man Ray et les vidéos vous feront découvrir ce géant venu de l'Est dans les nuages de plâtre qui accompagnent son travail de Titan luttant avec la matière pour en extirper une œuvre digne de l'Antique.

 

 

Brancusi : Centre Pompidou, jusqu’au 1er juillet 2024.

 

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